Entreprendre au féminin

Les créatrices françaises en Asie : Aoyama Notebooks

Dans notre nouvel épisode de la série « Créatrices françaises des 5 continents », j’ai le plaisir de vous faire découvrir l’univers de Aoyama Notebooks, à cheval entre le Japon et Hong-Kong. Alice Miquel nous transporte dans son univers fait de papier, couleurs et textures. Son impressionnante confiance en elle et sa capacité à saisir les opportunités quand elles se présentaient, lui ont permis de créer sa propre entreprise.

Aurélie a testé pour vous les jolis carnets de voyage Aoyama Notebooks. Voici son retour :

« Je fais régulièrement des carnets de voyage lorsque je pars en vadrouille. D’ordinaire, je les achète en papeterie ou j’utilise un simple cahier d’écolier. Mais je n’ai jamais trouvé jusqu’à présent un format qui me satisfasse pleinement. Je suis néanmoins contente de mon travel notebook, réalisé par Aoyama : le format est idéal, suffisamment grand pour pouvoir y coller toutes sortes de souvenirs. Les feuilles sont doublées : pas de risque donc d’un coup de feutre plus épais que les autres transperce le papier. Mon fils a également reçu son carnet de voyage : il est fan des autocollants ludiques qui sont à l’intérieur ! Enfin, les carnets sont livrés chacun avec un petit sac en toile : une idée astucieuse pour ranger les crayons de couleurs, colle, et autres fournitures indispensables pour colorer et fixer nos souvenirs.« 

Interview de la fondatrice de Aoyama Notebooks

Alice vous raconte maintenant en quelques mots son expérience, et vous présente Aoyama Notebooks.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Alice Miquel, j’ai 43 ans, parisienne d’origine, je vis à Hong Kong depuis 4 ans après avoir vécu à Tokyo de 2000 à 2009. Mes deux filles y sont nées ; Olympia et Victoria ont aujourd’hui 13 et 11 ans.

Quelle est l’histoire derrière ton entreprise Aoyama Notebooks ?

Tout d’abord, « Aoyama » est un quartier de Tokyo, où j’ai vécu avec le plus grand plaisir ! En japonais cela s’écrit 青山 et signifie « montagne bleue ».

À l’origine de mon projet Aoyama Notebooks, il y a ma passion pour le papier, qui s’est nourrie des dix années que j’ai passées au Japon où la variété, la qualité, la créativité de l’univers du papier semblent sans limite. J’en ai acheté beaucoup, sans avoir d’idée précise en tête.

Un jour j’ai découvert un livre tout en japonais qui expliquait comment fabriquer un carnet soi-même avec une reliure cousue à la main. Mon premier essai fut très médiocre, mais je le retrouve aujourd’hui avec tendresse car je ne me doutais pas qu’il me mènerait là où je suis aujourd’hui. De retour à Paris j’ai décidé de ne pas reprendre mon travail dans le secteur financier mais me suis inscrite à l’Institut des Langues Orientales: j’avais besoin de poursuivre mon expérience japonaise. Lorsqu’une opportunité de repartir en Asie s’est présentée à nous, nous n’avons pas hésité et nous voici à Hong Kong, ville ultra active d’un point de vue entrepreneurial. L’idée de créer une petite structure autour de mon goût pour la papeterie m’a semblé très naturelle et très simple. Je poursuis ici deux aspects dans mon entreprise: d’un côté des carnets uniques fabriqués entièrement à la main à partir de papiers japonais, de papiers que je glane dans les papeteries locales, les magasins de calligraphie ou les temples, de l’autre côté des carnets fabriqués en plus grande quantité par un imprimeur ainsi que des cartes de vœux, mais toujours avec une référence asiatique, notamment la représentation de caractères chinois qui me fascinent. Cartes et carnets sont vendus dans des papeteries, des boutiques d’hôtel et sur ma boutique en ligne Aoyama Notebooks.

J’ai un profond respect et une admiration très grande pour les techniques artisanales et les traditions des lieux où je vis. Je ne cherche pas à m’identifier à un Japonais ou à un Hongkongais mais souhaite transmettre mon amour pour leurs produits, leurs traditions en proposant des créations auxquelles j’ajoute une touche personnelle, mon regard de française. Je travaille à Hong Kong avec un petit imprimeur local, un vieux monsieur très gentil, qui a eu la patience d’écouter mes questions de novice et qui parvient à fabriquer les produits dont je rêve.

Qu’est-ce qui t’a touchée dans tes pays d’adoption ? Qu’est ce qui a stimulé ta créativité ?

Je suis nourrie des deux villes dans lesquelles j’ai eu la chance de vivre en Asie. Tokyo d’abord où j’ai découvert ce qu’était le goût de la perfection, la subtilité, la délicatesse. C’est vrai pour la population autant que pour chaque objet du quotidien.

À Hong Kong, je me nourris du dynamisme, du pragmatisme : tout semble possible, c’est assez excitant. Je suis également sensible aux valeurs, à la spiritualité que l’on rencontre dans les temples et au quotidien : la conscience de l’impermanence du monde, la valorisation de la bienveillance, la recherche de l’harmonie…

Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées lors de la création de ton entreprise Aoyama Notebooks ? Quel conseil donnerais-tu aux femmes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat ?

Pour être honnête, Hong Kong est une ville où il est facile d’entreprendre: les démarches sont simples, la communauté des petits entrepreneurs est très active. Une difficulté ici est le coût de l’immobilier, travailler chez soi permet de contourner le problème. Ce qui est compliqué, et ce n’est pas propre à Hong Kong, c’est de durer. Je pense qu’il faut avoir une idée précise de ce que l’on veut, partager cette idée, écouter les retours et ne pas avoir peur d’échouer, de s’adapter, d’évoluer. Je crois qu’il n’y a pas de voie unique, il faut s’écouter et faire les choses parce qu’elles ont du sens pour soi-même. S’entourer est aussi important: je travaille beaucoup avec une amie entrepreneuse qui a créé une gamme de carnets d’activité pour enfants sur le thème du voyage: Enjoy Citizz. Nous avons créé ensemble un carnet de voyage pour enfants.

Jeu concours : un carnet de voyage « Aoyama Notebooks » (adulte ou enfant) à gagner

C’est un joli cadeau à faire à un adulte ou un enfant : dans leurs pochettes en coton, ils sont pratiques et faciles à glisser dans une valise ou un sac à dos! Ils permettent de faire durer les jolis moments, de garder des traces dans un bel objet que l’on retrouvera plus tard avec plaisir ou que l’on pourra partager avec son entourage et pourquoi pas transmettre un jour.

Rendez-vous sur notre page Facebook pour tenter de gagner un carnet de voyage adulte OU un carnet de voyage enfant Aoyama Notebooks.


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