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Que faire dans le Béarn ? Un autre visage des Pyrénées

Début septembre 2018, j’ai eu l’occasion de découvrir une petite partie de notre belle France nichée au pied des Pyrénées : le Béarn. Plus précisément trois territoires à une heure de Pau : Nay, Monein et Lourdes (pour les puristes : Lourdes fait partie de la Bigorre et Pau du Béarn mais comme tout est accessible dans un rayon de 1h en voiture, vous me pardonnerez ce raccourci). Je ne connaissais absolument pas cette région, située à une grosse heure de route à l’est des mythiques côtes basques, et ce fut une très belle découverte. Je n’ai aujourd’hui qu’une envie : y retourner pour faire des randonnées, bivouaquer, profiter des thermes et de l’ambiance hivernale des stations de ski de moyenne montagne… Cet article sera l’occasion de vous dire que faire dans le Béarn !

Un séjour n’est parfait que si l’on voyage avec les bonnes personnes, et je ne peux rédiger cet article sans mentionner mon super binôme, Mélody, photographe, voyageuse, blogueuse et directrice du pôle restauration de la Guinguette d’Angèle. Retrouvez ici son blog et son site professionnel de photo. Merci également à nos super « guides » et hôtes sur place : Marie-Sophie à Nay, Delphine et son équipe à Monein et Corine à Lourdes. Si un weekend dans le Béarn vous intéresse, laissez-moi vos coordonnées sur le site dédié aux séjours inspirants pour les femmes : WanderWomen !

que faire dans le béarn sur un weekend

Que faire dans le Béarn côté nature ?

Observer les étoiles

Et ce n’est pas une blague ! C’est ce qui m’a marquée lors de ce court séjour dans le Béarn : la rondeur de la lune et la clarté du ciel… La lune était « anormalement » basse, pleine et jaune, sur la route de l’aéroport menant à Nay. J’ai appris que ce territoire de France était une serve de ciel étoilé, protégé de la lumière artificielle, connu pour la pureté de son ciel. Il existe d’ailleurs, un peu partout dans le secteur, des refuges de montagne connus pour cette activité en pleine nature. Notamment, sur le Pic du midi , il y a un « refuge de luxe » à plus de 2800 m d’altitude, idéal pour observer les étoiles.

Faire du sport outdoor

  • Du vélo, et si possible du vélo électrique pour ne pas trop se fatiguer et parcourir avec agilité (et classe !) le Béarn et notamment le GR10 ! La société Easy Balade met à votre disposition 6 vélos électriques. Comptez 15€ pour deux heures de balades ; 35€ la journée. Plus d’informations ici.
  • Du rafting, du paddle et d’autres activités nautiques dans le pays de Nay sur le Gave de Pau, en fonction de la période de l’année et du courant, avec la société Ohlala Eaux Vives.
  • Des randonnées (campagne, moyenne montagne) : il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux.
  • Faire du ski nordique et du ski de fond : l’hiver, il y a des stations de moyenne montagne pour pratiquer le ski nordique et ski de fond et de grands espaces naturels, idéaux pour les rapaces ! Il y a des forfaits ski journée à 30 € en moyenne.

Pique-niquer avec de belles vues

Après être allés vous approvisionner sur le marché de Nay, au Ptit marché bio (épicerie bio créée par deux femmes et ouverte en 2016 à Nay) ou auprès des producteurs de la région, choisissez un lieu « avec vue » pour pique-niquer ! Nous l’avons fait deux midis de suite et c’était parfait ! Une fois face au Gave de Pau, l’autre face aux vignes dans le Jurançon… que demander de plus ?

Visiter les grottes de Lestelle-Bétharram

Même si elles n’étaient pas dans notre programme (l’idée était de découvrir un maximum de choses sur que faire dans le Béarn), je ne peux pas ne pas les mentionner ! La partie visitée des grottes s’étend sur 2,8 km et est à cheval sur les deux départements : Pyrénées-Atlantiques (64) et Hautes-Pyrénées (65). Toutes les informations pratiques sur leur visite se trouvent ici.

Découvrir les animaux du zoo d’Asson

Je ne suis pas forcément fan des zoos. Je n’aime pas voir les animaux enfermés dans des cages ou des enclos pour faire plaisir aux humains. Mais quand le zoo en question a une vraie mission (qui, à mon sens, n’est pas assez mise en avant d’un point de vue communication), alors c’est autre chose. Mélody et moi étions dubitative face à l’intérêt de cette visite dans un programme bien dense… mais nous avons beaucoup appréciée et y avons passé deux heures ! Le zoo d’Asson se positionne comme un refuge pour les animaux du monde. Ils sont regroupés en fonction d’une zone géographique et de grands panneaux expliquent à chaque fois le niveau de risque d’extinction de l’espèce afin de sensibiliser le visiteur ainsi que les fondations auxquelles ils reversent de l’argent pour avoir un impact et sauver les animaux. Coût de l’entrée : 14 € ; site Internet.

Visiter les caves de Jurançon, un vin qui a la cote !

Je ne suis ni œnologue, ni fan de vin, et j’ai pourtant beaucoup apprécié les visites et les rencontres que nous avons faites. J’ai par exemple appris que dans tous les vignobles du Jurançon étaient en pluriculture, que c’était la différence de température qui donnait l’acidité aux raisins et donc au Jurançon, que la réglementation du Jurançon obligeait que les vidanges soient manuelles et que, selon la légende, Henri IV a été baptisé avec une gousse d’ail et du Jurançon 😉

Nous avons commencé par le Château de Cuqueron, une petite exploitation d’un peu moins de 4 hectares, dont les vignes datent de 2006, et qui produit uniquement du vin blanc (cépage petit manseng), moelleux et sec. Ils font principalement de la vente directe à la propriété (et la bâtisse et le jardin sont magnifiques ; rien que pour ça, ça vaut le coup d’œil !). Certaines de leurs bouteilles sont médaillées d’argent.

Nous avons continué avec le Domaine Bordenave, une exploitation familiale de production de Jurançon sec (30 à 35% de la production) et moelleux (cépages petit manseng et gros manseng) et qui propose également des spectacles musicaux et activités culturelles autour du vin. Certaines bouteilles sont certifiées bio. Enfin, si vous leur rendez visite à la fin de l’année (portes ouvertes en décembre), vous pourrez (normalement !) observer le travail de l’artiste-sculpteur Philippe Gigot qui récupère des objets en fer afin de créer une énorme bouteille de vin de 6 mètres de hauteur !

Enfin, même si nous n’avons pas fait de visite de cave, nous avons néanmoins pu goûter le vin du Domaine Cauhapé (propriété de 45 hectares) lors d’un pique-nique avec vue sur les vignes ! C’est à cette occasion que nous a été présentée la box « Soupçons en Jurançon » qui propose une manière ludique de visiter le secteur et les différents domaines viticoles en totale autonomie : les participants doivent résoudre un mystère (meurtre ou vol) en collectant des indices qui se trouvent chez plusieurs vignerons. Ces box sont vendues à l’Office de Tourisme (17 € pièce).

Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé !

S’émerveiller devant le Cirque de Gavarnie

Le cirque de Gavarnie est un cirque naturel de type glaciaire, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Le Gave de Pau y prend sa source. Le cirque de Gavarnie est une randonnée accessible à tous. Comptez de 2 à 4h aller-retour (si vous allez jusqu’à la cascade de 430 mètres), mais sachez que déjà, depuis le village de Gavarnie (où il faut se garer), vous aurez d’emblée une vue magnifique sur les sommets culminant à 2.000-3.000 mètres d’altitude ! Pensez à vous couvrir car, s’il fait 28 degrés à Lourdes, il en fait 10 là-haut, surtout le matin !

Les deux autres cirques de la vallée sont le Cirque de Troumouse et le Cirque d’Estaubé. Toutes les informations nécessaires à la préparation de votre séjour sont ici !

Que faire dans le Béarn côté ville ?

Découvrir Nay

Nay est une bastide, soit une ville nouvelle avec une architecture spécifique : une place centrale, souvent carrée ou rectangulaire, et un plan d’urbanisme tracé de manière très régulière. La ville est traversée par le Gave de Pau (une appellation pyrénéenne pour dire rivière de montagne), qui prend sa source à Gavarnie dans les Hautes-Pyrénées. 

Le marché de Nay a lieu 3 fois par semaine toute l’année : le mardi (sur les 2 places centrales ; c’est le grand marché), le vendredi et le samedi matin. Je vous conseille de choisir vos produits locaux directement sur le marché et de pique-niquer au bord du Gave ; l’occasion de parler aux producteurs et de manger sainement ! À ne pas manquer : le chèvre des Pyrénées et le pain « kamut » sans oublier le stand des Épices M (entreprise familiale ; 250 références). Et si vous avez encore faim, il y a toujours les Gourmandises de Fébus : une épicerie gourmande qui fait aussi salon de thé, ouvert depuis un an.

Vous pouvez également visiter la Maison Carrée. Le bâtiment est très beau et le sol, fait de galets représentant des motifs, est typique de l’architecture béarnaise. Il y a régulièrement une exposition gratuite.

À ne pas manquer : les fêtes de Nay, qui ont lieu chaque fin août d’un vendredi à un mardi, et sont de petites ferias. Infos pratiques ici.

Explorer Monein

Monein est une petite ville de 5000 habitants, mais qui en dénombrait près de 4 fois plus qu’à Pau au 14ème siècle ! Monein est connue pour deux choses principalement : le Jurançon, puisque 60% de la production de Jurançon est faite autour de Monein, et son église, à l’architecture surprenante !

  • Visiter l’église St Girons de Monein

L’église St Girons de Monein, qui est la plus grande église gothique du Béarn, mesure 61 mètres de long et 16 mètres de large. Sa voûte est haute de 13 mètres. Il aura fallu 70 ans (inaugurée en 1464) pour la construire et la visite guidée que nous avons suivie (merci Marion !) nous a permis d’apprendre pas mal de choses sur sa conception : c’est par exemple une église qui mélange roman et gothique méridional (avec sa tour de 40 mètres de haut pour faire voir, au 14ème siècle, que Monein était une ville riche) ; elle est asymétrique (la nef n’est pas au centre) et on ne sait pas expliquer pourquoi ; des peintures ont été révélées sur les hauteurs du mur (parfois fantastiques, parfois plus terre à terre) ; les briques de la voûte sont peintes en trompe-l’œil ; les croix sont des croix de consécration visant à faire voir qu’avant c’était une église protestante (pour rappel, le Béarn a été rattaché au royaume de France en 1620)…

Mais le clou du spectacle reste sa charpente ! Pour cela, nous avons emprunté les escaliers de la grande tour pour nous retrouver au-dessus de l’église ! La charpente, en forme de coque de bateau renversée, est faite en cœur de chêne (1400 arbres), un arbre qui pousse autour de Monein. C’est une oeuvre unique en France. Elle se visite toute l’année (visite guidée) et vous pouvez aussi assister à un spectacle son et lumières de 15 min au niveau de la toiture (coût : 5 € par personne pour les adultes ; gratuit pour les moins de 12 ans).

Vivre une expérience spirituelle à Lourdes

Si je vous dis Lourdes, vous allez spontanément penser à « pèlerinage » et « religion catholique », et c’est normal ; je pensais à cela aussi en m’y rendant. Et pourtant, Lourdes est bien plus que ça ! Ville de 15.000 habitants, elle dénombre 15.000 lits (hôtels / auberges…) ! Sa vie est clairement rythmée par les fêtes religieuses et processions. La période la plus chargée, celle des pèlerinages, est de Pâques à octobre. Mais je préfère aborder cette ville en parlant de spiritualité ! C’est comme ça que je l’ai ressenti et vécu.

Lourdes se divise en deux parties : la ville haute des habitants et la ville basse des pèlerins. Et les deux peuvent choisir, ou pas, de se côtoyer. Les halles de Lourdes (marché couvert), situées place du Champ-Commun, sont ouvertes tous les jours de la semaine, le matin. Il y a également un grand marché ouvert complémentaire les jeudis et les samedis. Et la ville est idéale comme point de départ pour découvrir les Pyrénées ! Elle se trouve à 45 minutes du téléphérique du Pic du Midi, à moins d’une heure de Gavarnie et à 30 minutes de Cauterets, petit paradis pour la randonnée.

  • Se baigner dans les piscines de Lourdes

J’ai eu envie de tenter cette expérience spirituelle (gratuite) car, une fois encore, je sors la religion de mon équation, moi qui ne suis pas baptisée. Le cérémoniel associé est très important. On doit faire la queue, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. Quand c’est mon tour, une dame m’indique un petit box séparé par des draps, un peu comme un hôpital aux Etats-Unis. On est 6 femmes dans ce box. Je devine une Japonaise et une Latino-Américaine, les autres ne parlent pas, elles se recueillent. D’autres femmes de diverses nationalités s’occupent de nous. C’est une Italienne qui me parle en premier, en français. Elle me met un drap autour de moi pour que je me déshabille entièrement, puis me dit d’attendre sur une chaise, qu’on m’appelle pour prendre le bain.

Quand c’est mon tour, 3 femmes m’attendent. Elles trempent un drap blanc dans le bain d’eau très froide, l’essorent et me l’enroulent autour de moi, après que j’aie dit dans ma tête mon intention. Je m’adressais plus à l’Univers qu’à la Vierge Marie, mais ici chacun fait bien comme il veut, et c’est ce que je trouve beau : cette universalité et ce respect des autres. Une fois entourée du drap blanc mouillé et froid, on avance dans la baignoire. Deux des femmes, de chaque côté, me prennent par le bras et me font m’asseoir et me relever très rapidement. J’ai été mouillée sur tout le corps sauf la tête et les mains. Puis la même dame qui m’avait accueillie m’a remis un drap devant moi pour que je me rhabille et je suis repartie. Je n’ai pas pleuré mais c’est un vrai moment d’émotion personnelle intense. Et, ce qui m’a le plus surprise, c’est que mes vêtements n’ont pas été mouillés alors que je n’avais rien pour me sécher… Les mystères de Lourdes 🙂

  • Suivre la procession aux flambeaux de Lourdes

Une fois encore, pour y assister, nul besoin d’être Catholique tant l’universalité et la solidarité règnent dans l’enceinte du sanctuaire. La procession a lieu chaque soir à 21h, d’avril à octobre. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Que faire dans le Béarn côté assiette ? Les idées gourmandes

On a déjà parlé des pique-niques champêtres et gourmands, j’avais envie de vous partager des idées yummy pour rendre votre séjour dans le Béarn unique. Et, s’il vous plaît, ne demandez pas « où est la sauce béarnaise » car c’est un mythe !!! Voilà, je vous aurai économisé une situation embarrassante !

Suggestions de restaurants

  • A Pau :

Une de nos abonnées sur Instagram nous a suggéré le restaurant O P’tit Pau, sur la grande place dans le centre de Pau, derrière la Fnac. Page Facebook

  • A Nay :

Pour une expérience insolite, louez un barbecue flottant sur le lac de Baudreix (de mai à septembre) ! On a adoré l’expérience. Vous devez choisir en amont ce que vous voulez manger et boire. Tout est mis en place lorsque vous arrivez, le barbecue est allumé et hop, vous conduisez vous-même votre restaurant flottant (moteur électrique). Mélody était aux commandes et je gérais la cuisson des gambas 🙂 Nous avons rapidement coupé le moteur pour savourer le coucher de soleil. Pensez à prendre une petite veste : la température chute la nuit avec l’humidité environnante. Coût : 28 € pour la location + votre repas. Site Internet

  • A Lourdes :

Je vous conseille de déjeuner au restaurant saisonnier L’embarcadère, face au lac de Lourdes (ouvert d’avril à octobre). Au-delà de la vue imprenable, on y mange très bien. Site Internet

Une autre de nos abonnées sur Instagram nous a conseillé deux adresses pour manger italien : Da Marco (rue de la grotte) pour de super pizzas ou Casa Italia (quai Saint Jean).

Enfin, vous pouvez vous faire un petit plaisir et réserver une table au restaurant gastronomique du Grand hôtel Gallia & Londres. Site Internet

Informations pratiques pour un séjour réussi dans le Béarn

Comment se rendre dans le Béarn ?

  • En train : 4h20 de TGV Paris Montparnasse-Pau ou Lourdes (1/4 d’heure de plus)
  • En avion : 1h15 de vol Paris Orly-Pau ou Lourdes
  • En voiture : 1h30 de route depuis Biarritz ; 2h depuis Toulouse

Où dormir ?

  • Une exploitation familiale à Lestelle-Bétharram : le Vieux Logis

Situé non loin des grottes de Bétharram, en pleine nature, cet hôtel géré par un couple adorable, vous propose 26 chambres. La décoration n’est pas des plus modernes mais le confort est là ! Le petit déjeuner sous forme de buffet est composé de produits de la région (avec notamment les yaourts de la ferme Marty-Debat). Ne manquez pas de réserver une table au restaurant : Francis Gaye est maître restaurateur et son adresse est renommée dans le coin ! Site Internet

  • Un logement insolite à Cuqueron

Nous avons dormi dans une yourte et un tipi ce soir-là (il y a également une chambre, d’inspiration indienne, « en dur » dans la maison) ! Et quelle joie d’être en pleine nature, d’entendre l’eau du moulin et d’avoir l’impression de voyager. Le jeune propriétaire, Mathieu, a acheté en famille cette propriété et a décidé de rapporter un peu de ses voyages dans sa région d’origine (notamment l’Inde et l’Afrique). Très adepte de méditation, ses logements insolites sont gorgés de bonnes ondes ! Le petit déjeuner est composé de produits locaux et nous avons eu la chance de pouvoir le prendre dehors, au lever du soleil ! Un très joli moment. Site Internet

  • Le Grand hôtel Gallia & Londres à Lourdes

Nous avons passé la nuit dans cet hôtel, rénové il y a un peu moins de 3 ans. Il dispose de 85 chambres spacieuses et à la décoration soignée. Le petit déjeuner est sous forme de buffet. Je vous recommande prendre un dîner au restaurant de l’hôtel ; nous nous sommes régalées ! Enfin, vous pourrez profiter du spa Nuxe situé au sein de l’hôtel ! Site Internet

Une autre suggestion serait l’hôtel Belfry, rénové tout en blanc. C’est, apparemment, le meilleur petit déjeuner de Lourdes et ils servent des brunch le weekend ! Site Internet


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