Tokyo c’est un patchwork de quartiers qui, mis bout à bout, créent une entité. Des villages dans la ville. L’épicentre du Japon. Bienvenue à Tokyo ! Quelques chiffres : 2.000 km² de superficie, soit 20 fois Paris. 23 arrondissements. 13,7 millions d’habitants / 40 millions d’habitants pour l’aire urbaine. Une culture loin de nous mais qui nous fascine ! Dans cet article, vous trouverez tous nos conseils pour bien préparer votre voyage à Tokyo. A la fin, découvrez une interview de Mathilde, auteure du blog Hello Tokyo, qui partage avec nous ses adresses exclusives.
La culture japonaise, si loin de nous
J’ai organisé et accompagné une douzaine de voyages à Tokyo en 5 ans. Je n’oublierai jamais mes premières impressions sur cette culture aux antipodes de la nôtre. Si je devais citer 5 faits marquants :
- La propreté : pas de mégots au sol (et pourtant c’est interdit de fumer dans la rue, sauf dans les espaces clairement marqués au sol ; des espaces fumeurs sont prévus devant les centres commerciaux et les Japonais les utilisent !), pas de détritus par terre (et pourtant les poubelles sont difficiles à trouver!), les gens ne laissent pas leurs plateaux sur les tables quand ils déjeunent, ils mettent leurs parapluies dans des sacs plastiques prévus à cet effet à l’entrée des malls pour éviter les chutes et la saleté, les toilettes publiques sont d’une propreté impressionnante (et on ne présente plus les toilettes japonaises Toto : sièges chauffants, bruit des oiseaux ou de l’eau qui coule, jets d’eau pour votre toilette intime…), etc.
- L’absence de contact : physique, mais également visuel. Vous pouvez être à Shibuya, Omotesando ou Shinjuku, les gens traversent de tous les côtés mais ils ne se frôlent pas ! On ne se sert pas la main, on « bow » (s’incline). L’eye contact est furtif, discret, presque perçu comme intrusif, la main se place devant la bouche quand on rit. Les gens sont seuls mais ensemble, même pour prendre un repas.
- Le collectif prévaut sur la personne individuelle : chacun des actes a un impact sur la société donc le Japonais réfléchit à deux fois avant de s’emporter, de refuser, de prendre un appel dans le métro, etc. C’est aussi pour cette raison que le niveau de service est parmi les plus élevés, qu’on se sent bien dans ce pays. Cela a quelques travers, surtout quand on pense à la prise de conscience de l’importance du développement personnel et du bonheur de soi dans les sociétés occidentales !
- La discipline (ne pas sortir du lot) : les chaises devant les restaurants où les clients font la queue patiemment avant d’être servis ; la queue naturelle qui se forme sur le quai du métro à l’emplacement où doivent s’ouvrir les portes ; l’uniforme depuis petit à l’école puis au travail notamment pour les hommes en costume noir et chemise blanche (très marqué à Tokyo qui est le pôle administratif du pays), le respect des plus âgés et de la hiérarchie (impossible, dans une boîte japonaise, de partir avant son chef…).
- Le faible niveau d’anglais : et surtout la crainte de perdre la face, face à l’Européen qui vous demande un renseignement ! Cette différence cultuelle peut être bloquante et explique pourquoi la plupart des personnes qui vont au Japon passent par un guide local francophone ! Si vous avez besoin de conseils, contactez-moi !
Informations pratiques pour bien préparer votre voyage à Tokyo
Comment arriver à Tokyo ?
Pour arriver à Tokyo, vous avez deux choix d’aéroport : Haneda à 30/40 min en taxi du centre-ville (accessible en transports en commun avec un changement) et Narita à 1h30 de route. Il y a des bus ou le Narita express, qui part de Tokyo Station (53 min – 3.020 ¥). Informations ici.
- Formalités : passeport valide 6 mois minimum après la date de retour. Pas de visa à faire pour les ressortissants français. Le visa s’obtient sur place à l’immigration et est valable 3 mois.
- Décalage horaire : +7h l’été / +8h l’hiver
- Temps de vol : 11h
- Monnaie locale : le yen (100 ¥ = 0,75 € en janvier 2018)
Comment se déplacer dans Tokyo ?
Pas facile d’un point de vue de la langue car peu de Japonais parlent anglais et peu de choses sont traduites en anglais… vous allez donc parfois avoir de vrais fous rires, faire des découvertes gustatives non souhaitées, vous agacer face à des incompréhensions liées à nos différences culturelles mais c’est que du bonheur car s’il y a une chose que j’aime au Japon c’est la gentillesse et la prévenance de ses habitants.
N’ayez pas peur de prendre le métro et les trains : ils sont toujours à l’heure, voire en avance #DédicaceSNCF ! Pour acheter votre ticket de métro, vous ne pouvez le faire que sur un même opérateur de rail (il y en a plusieurs qui sont privés) et vous payez en fonction de la distance parcourue. Vous achèterez le reste de votre trajet à la correspondance, au moment de transiter vers l’autre ligne. Prenez la ligne automatique pour aller à Odaiba, la vue sur la baie de Tokyo est superbe (c’est notre ligne 14 parisienne, mais en overground !). Pour le train, au guichet information vous vous ferez comprendre en anglais.
N’ayez aucune crainte quant à la sécurité : c’est ultra safe ! Une fois un de mes clients a oublié son smartphone dans des toilettes publiques d’un site fréquenté, ou un autre un sac Uniqlo qu’il a laissé sur une table dans un bar… Ils ont tout récupéré et sans aucun problème ! Et puis vous ne manquerez jamais de faim ou de soif grâce aux innombrables magasins de proximité ouverts 24/7 : 7-Eleven, Family Mart ou encore Lawson.
Prenez au moins une fois un taxi ! Ils ne sont pas donnés mais ça vaut le coup ! Porte qui s’ouvre et se referme directement, napperons blancs et petits gants, on se croirait à une autre époque. Ici, on ne laisse pas de pourboire, ce n’est pas l’usage !
Pour éviter le hors forfait, connectez-vous aux réseaux wifi des hôtels, centres commerciaux ou restaurants que vous fréquenterez. Vous pouvez également louer un pocket wifi dès votre arrivée à l’aéroport.
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Découverte quartier par quartier
Ginza : pour le shopping !
Vous y trouverez les enseignes internationales de luxe mais aussi les magasins phares des enseignes japonaises et internationales comme : GU (le Primark japonais, appartient à Uniqlo), Tokyu Plaza Ginza (allez au niveau 6 pour le loungebar et l’espace « Creative Japan » afin de découvrir des marques peu connues), Uniqlo, Muji, Itoya (papeterie), ainsi que les grands magasins et les belles façades des bâtiments « Ginza Style ». Non loin de Ginza, vous pouvez marcher jusqu’à l’enceinte du palais impérial. Vous ne pourrez hélas qu’en faire le tour (pour les coureurs, c’est le bon plan : 1 tout = 5 km). Les samedis et dimanches, l’artère principale de Ginza est piétonne ; profitez-en !
Au sud de Ginza, ce quartier est connu grâce à son marché (équivalent de Rungis en France), le Tsukiji Market. Il va déménager en 2018 (normalement ! et on pourra alors y aller mais on verra d’en haut les stands). Je vous conseille d’y rentrer le matin vers 8h ou 9h. Il est possible d’avoir un guide spécialisé. Les groupes ne sont pas autorisés avant 10h. Le point d’intérêt est le marché aux poissons avec notamment les gros thons congelés ! Mais vous pouvez continuer et visiter les autres parties de ce marché alimentaire principalement dédié aux professionnels. Tout autour du marché couvert vous trouverez des stands de sushi. Et oui, ça se consomme dès le matin !
Shibuya : un quartier jeune et branché, aux multiples facettes !
- Harajuku / Takeshita street : la rue des adolescents tokyoïtes, très « kawai » (mignon). Amateurs de cosplay, c’est votre endroit (privilégier le weekend) !
- Cat street : une rue piétonne à parcourir pour ses boutiques indépendantes et concept stores multi-marques. Arrêtez-vous boire un café chez Suzu Café (niveau 3)
- Shibuya crossing : pour mieux comprendre la densité de population, montez à l’étage du Starbucks ou sinon sur la passerelle du métro de la station Shibuya et observez le flux de passagers lorsque tous les feux passent au rouge et que les piétons traversent tout droit et en diagonale ! Ne manquez pas non plus la statue d’Hachiko, le chien mascotte du quartier ! La légende raconte que ce petit chien a attendu son maître quotidiennement à cet endroit pendant dix ans à la suite de la mort de ce dernier… Emouvant !
- Daikanyama : mon quartier préféré, celui des bâtiments n’excédant pas 3 étages, des vélos qui circulent, des espaces verts et du calme, le tout dans un environnement extrêmement pointu en mode / design / restaurants. Il est très prisé des Français. Je vous recommande les 2 concept stores : Tenoha (déco / cuisine / café / restaurant) et T-site (librairie Tsutaya / restaurant / magasin pour animaux domestiques / convenience store). Baladez-vous dans les petites rues autour de la station de métro et du parc et mangez au restaurant Ivy Place (pensez à réserver !).
Omotesando : le quartier du luxe
Son avenue principale du même nom est surnommée les Champs Elysées de Tokyo.
- Arpentez les petites rues perpendiculaires à Omotesando Avenue pour découvrir des concept stores et cafés très intéressants et vous échapper du tumulte de l’avenue.
- Aoyama : allez-y pour l’architecture et le retail design. Observez notamment le magasin drapeau de Prada !
- Aoyama Farmers Market : uniquement le weekend, un marché de producteurs locaux, très hipster !
- Commune 2nd : pour boire une bière et manger un bout. L’offre de restauration est présentée sous forme de street food.
Shinjuku : un quartier qui jouit d’une vraie dualité entre Est et Ouest
- Shinjuku Ouest : cette partie n’est pas vivante du tout ! C’est le quartier des administrations et des bureaux ! Pour avoir une vue gratuite sur Tokyo, montez à l’observatoire de la mairie (Sud si possible).
- Shinjuku Est : c’est la partie la plus commerçante et idéale pour sortir le soir. Ne manquez pas le New York bar de l’hôtel Park Hyatt ou le très beau bâtiment de l’école de mode (Cocoon Tower). Enfin, si vous prenez la sortie Sud, vous découvrirez une food court hipster sous les rails du train, juste en face du Visitor Center. La déco est top !
Autres quartiers intéressants à Tokyo
Roppongi : le quartier des ambassades (la France y a son ambassade) et des expats ! D’un côté il est très résidentiel, verdoyant et calme, et de l’autre c’est un quartier qui s’anime le soir, avec moult bars et restaurants !
Akihabara : le quartier de l’électronique, des pachinkos, des mangas et animes. Les touristes s’y rendent pour mieux s’imprégner de la culture manga et les passionnés / collectionneurs sont comme dans une caverne d’Ali Baba !
Odaiba : ce sont les îles artificielles au sud de Tokyo. Idéal pour avoir une jolie vue sur la statue de la liberté et le Rainbow Bridge. C’est une destination prisée pour ses multiples centres commerciaux orientés sur les loisirs. L’été, pendant les festivals et feux d’artifice, vous y croiserez sûrement des Japonaises en kimono, chose plutôt rare dans la capitale nippone (cette tenue est réservée aux personnes âgées et portée lors des célébrations).
Ueno : un quartier populaire au nord-est de Tokyo. Vous pouvez visiter le marché (il n’y en a pas tant que ça dans la ville !) et vous promener dans le parc de Ueno.
Décrypter la société japonaise : les choses à faire à Tokyo
- Jouer dans un Pachinko : les salles de jeux vidéos sont prises d’assaut par les petits et les grands. Celles fréquentées par les adultes sont autorisées aux fumeurs… si vous voyez c’que j’veux dire !
- Se faire un Karaoke entre amis : ce n’est pas un cliché, c’est vraiment une activité du weekend prisée à Tokyo ! On en trouve pas mal dans différents quartiers (surtout Shinjuku, Akihabara, Roppongi) ; regardez dans les étages des tours. Vous trouverez pas mal de chansons en anglais mais aussi quelques-unes en français. Ça vous coûtera environ 7€ les 30 minutes. Possibilité de se déguiser et cde onsommer de l’alcool (à commander sur place)
- Aller à Disneyland Tokyo : pour les fans de Mickey !
- Mettre ses ongles au Nail art : une discipline courante à Tokyo. Ce n’est pas moins cher qu’en France, je préfère vous prévenir, mais le niveau de créativité des nail artists et leur minutie compense largement ! Seul bémol : la compréhension en anglais 🙁
- Fréquenter un Maid café : les bars à hôtesses qui sont omniprésents à Akihabara. N’y voyez là rien de sexuel, juste quelque chose d’un peu malsain, et que l’on ressent quand on étudie la population japonaise et ses nombreuses frustrations !
- Dorloter un petit animal dans un Pet café : les bars à animaux, à hérisson, à chat, à hibou…
- Boire de la bière japonaise : Kirin, Asahi, Sapporo sont les plus connues dans les nombreuses izakayas (auberges japonaises).
- Prendre de la hauteur et monter à l’une des tours de Tokyo : Roppongi Hills Tower (idéalement située, au coeur de la ville, elle offre à mon goût la plus belle vue du centre de Tokyo), Tokyo Tower (mais dommage car on ne la voit plus du coup !), l’observatoire de la Mairie de Tokyo (évoqué ci-dessus – quartier Shinjuku Ouest), Tokyo Skytree (la plus récente de Tokyo – 2012 – elle culmine à 634 mètres de hauteur. Son seul point faible est sa situation excentrée dans le nord-est de la ville), Grande roue de Tokyo à Odaiba (pour garder son âme d’enfant !).
Les musées et visites culturelles
- Le sanctuaire Meiji Jingu avec son énorme tori (gratuit – essayez d’arriver tôt, vers 8h) et le jardin des iris (500 yens l’entrée), dans le parc de Yoyogi (Shibuya). En juin, les iris sont en fleurs et c’est merveilleux, mais le jardin est ouvert toute l’année à partir de 9h. Plus d’informations ici.
- Mori Art museum : un musée d’art contemporain situé dans la Roppongi Hills tower.
- Senso-ji et son enceinte : je vous recommande de le faire le soir, c’est magnifique quand c’est éclairé. Et vous aurez une très jolie vue sur la Tokyo Skytree.
- Musée Edo : entièrement dédié à l’histoire du Japon.
Où manger et dormir à Tokyo ?
Autant les bentos des magasins de proximité (appelés « combini ») qu’on trouve à chaque coin de rue sont vraiment peu coûteux, autant les restaurants « assis » peuvent vite chiffrer. Alternez 🙂
Sachez que les restaurants ont tous leur spécialité : tempura, sushi, gyoza, teppanyaki, etc. Regardez le menu avant : l’avantage c’est que vous aurez de petites représentations en cire des plats à l’entrée des restaurants familiaux et dans les centres commerciaux.
Pour dormir, voici 3 hôtels, du 3 au 5*, testés et approuvés : Solaria Ginza (bien situé, central, un très bon 3* proche des commerces, des transports et de Tokyo Station) ; Ana Intercontinental (un hôtel 4,5* situé à Roppongi. Le petit déjeuner buffet est gargantuesque et l’offre de restauration vous laisse pléthore de choix ! Sa piscine extérieure est ouverte l’été ; tellement agréable quand il fait chaud dans la ville !) ; Tokyo Palace (sans être ostentatoire, ce 5* situé face aux jardins du Palais Impérial est chic et raffiné. A tester : ses restaurants et son spa Evian, sans oublier sa piscine).
Interview de Mathilde, expatriée française au Japon et auteure du blog HelloTokyo
J’ai « e-rencontré » Mathilde sur Instagram et c’est comme ça que j’ai découvert son joli blog, Hello Tokyo : photos parfaitement réalisées, « tips » d’expatriée, découvertes hors des sentiers battus sur la ville mais aussi le Japon en général, son site est un vrai guide de voyage sur lequel vous trouverez plein d’infos !
Mathilde, présente-toi en quelques lignes : Qui es-tu ? Que faisais-tu à Tokyo ? Où vivais-tu ?
Qui je suis, la question n’est pas simple ! Je suis une Française de 31 ans qui a quitté boulot et appartement parisiens en mars 2016 pour voyager un an au Japon grâce au visa vacances-travail (ou working-holiday). Avant de partir, j’ai économisé suffisamment pour ne pas être obligée de travailler pendant l’année : j’étais persuadée que je ne trouverais pas de boulot, car malgré quelques mois de cours intensifs de japonais, j’étais loin de pouvoir m’exprimer correctement. J’ai tout de même mis quelques alertes sur le site Craigslist en arrivant et au bout de quelques semaines je passais un entretien pour un guide de voyage en ligne sur le Japon. J’ai eu beaucoup de chance, j’ai été recrutée pour gérer le lancement de la version française du site. Finalement j’ai travaillé un peu toute l’année tout en voyageant. En mars 2017, je suis rentrée en France. En mai, je suis retournée à Tokyo pour travailler dans une agence de communication française qui m’avait recrutée via Linkedin entre temps, puis j’ai changé d’avis et je suis définitivement rentrée à Paris en juillet 2017. À Tokyo j’ai vécu à Sasazuka, un quartier proche de Shimokitazawa, idéalement situé à mi-chemin entre Shinjuku et Shibuya. Je vivais en colocation dans une vieille maison japonaise au fond d’une impasse fleurie, c’était très agréable !
Qu’est-ce qui t’a le plus plu en arrivant à Tokyo ? Et, avec l’expérience, qu’est-ce qui t’a été le plus difficile à vivre au quotidien ?
En arrivant à Tokyo, j’ai adoré explorer la ville qui est environ vingt fois plus grande que Paris et dont les quartiers, tous très différents, regorgent de surprises ! La qualité de vie à Tokyo est exceptionnelle. Avant de s’y rendre on a souvent l’image d’une mégalopole très construite, très moderne : en réalité la majorité de la ville est constituée de petites maisons, bordées d’allées vertes. On est jamais très loin d’un grand parc, la nature est très présente !
Ce qui est difficile à vivre – c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis rentrée finalement – c’est la barrière culturelle : la langue et les habitudes de vie. Les Japonais ne sont pas très libres, il y a énormément de règles qui ont fini par fatiguer la française que je suis (c’est à dire spontanée, directe et parfois désinvolte). Du côté de la langue, je suis très paresseuse et je n’ai pas tellement progressé pendant l’année (les kanjis, l’un des 3 alphabets japonais, sont très compliqués à apprendre).
Quel est ton quartier préféré à Tokyo et pourquoi ?
Dur dur de choisir un seul quartier, ça dépend de ce que l’on cherche. Mais je vais parler de Yanaka au nord-est de Tokyo, parce qu’il n’est pas très connu et que c’est le plus vieux quartier de la ville. Il a étrangement été épargné par le feu, les bombardements et les tremblements de terre : on peut donc encore y admirer de vieilles maisons traditionnelles, des temples et un grand cimetière dans lequel des chats se prélassent (le chat est d’ailleurs devenu le symbole du quartier).
- A Yanaka je vous conseille de louer un vélo chez Tokyo bike et de vous balader autour du cimetière (c’est un peu le Père Lachaise local).
- Pour boire un verre : le magnifique Yanaka beer hall (dans un vieille maison japonaise, n’oubliez pas votre appareil photo).
- Pour le goûter : une patte de chat (spécialité locale) ou une glace au sésame noir dans la rue Yanaka Ginza (en cherchant les statues de chats perchés).
- Les boutiques Slow, Kokonn et Yanaka-Matsunoya offrent une sélection de vêtements, vaisselle et déco vraiment stylée !
- La confiserie Yuzuriha est le lieu idéal pour les souvenirs : les bonbons colorés sont présentés dans de jolies boîtes peintes à la main.
- Située dans un ancien sento (bains publics) la galerie d’art Scai the Bathhouse vaut aussi le détour.
- Enfin, la maison Shikian où a vécu le poète Masaoka Shiki permet d’imaginer comment on vivait à l’époque Meiji. Le lieu ouvert sur un joli jardin est charmant.
Toutes les bonnes adresses sont ici.
Pour partager au mieux ton expérience de vie à Tokyo, peux-tu nous recommander un quartier de la ville qui sorte des sentiers battus et qui soit, pour toi, digne d’intérêt ?
Je pense que le quartier qui permet le mieux de se projeter dans une vie quotidienne à Tokyo c’est Yoyogi. Les touristes se cantonnent souvent uniquement à Shibuya, alors qu’en marchant une dizaine de minutes, le décor change du tout au tout et on arrive dans un quartier des plus agréables où vivent vraiment les Tokyoïtes.
L’idéal c’est de descendre à la station Yoyogi Uehara et de marcher jusqu’au parc de Yoyogi en passant par Yoyogi Hachiman (où se trouve d’ailleurs PATH, le meilleur restaurant de Tokyo selon moi !). De l’autre côté de Shibuya, le quartier de Daikanyama est super sympa aussi : on peut se perdre dans la librairie Tsutaya, faire du shopping (les boutiques sont affolantes) ou encore visiter Kyu Asakura, la résidence privée du politicien Torajiro Asakura.
Tokyo est vraiment une ville incroyable, l’idéal c’est de prendre le temps de la parcourir dans son ensemble !
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3 Commentaire
Ritch
16 novembre 2018 at 21 h 44 minBonjour, tres bon article je me permets juste de signaler que des tickets de métro 24h(800yen) 48h(1200) et 72h(1500) sont disponibles pour les touristes résidants hors de Tokyo, cela peut paraître cher mais vous bougez tellement dans cette ville que ça en vaut vraiment la peine.
Voici un lien https://jw-webmagazine.com/tokyo-subway-unlimited-pass-how-to-get-and-how-much-you-can-save-3ca0c6d36b84
Audrey STROZYNA
19 octobre 2018 at 18 h 59 minHello!
Super cet article!!! Je suis en train de me pencher sur l’éventualité d’un voyage au Japon et ton article répond justement au question que l’on peut se poser.
Je vais farfouiller ton blog!
MERCI!!
Fanny
20 octobre 2018 at 15 h 57 minAvec grand plaisir Audrey ! et si ça t’intéresse, je lance un voyage 100% féminin en mai 2019 ; plus d’infos sur https://wanderwomen.fr