La tresse de Laetitia Colombani, ou la place des femmes dans le monde

C’est une amie, Virginie, qui nous a offert pour Noël, à Ornella et à moi, un exemplaire chacune de La tresse, le premier roman de Laetitia Colombani paru en 2017. Par chance, nous ne l’avions pas lu, même si j’en avais déjà pas mal entendu parler. Il est court et très bien écrit. Dès le début je me suis demandé si les 3 histoires allaient un jour se regrouper… je vous laisse découvrir par vous-mêmes comment l’auteure a ficelé, tressé devrais-je dire 😊, son roman !

3 femmes, 3 continents

… et 3 pays que j’ai visité ! Quelle joie de me retrouver sur les routes de Sicile, du côté de Palerme, ou encore dans le centre d’affaires de Montréal, ou enfin dans le sud de l’Inde, avec ses couleurs, ses temples, ses odeurs… Un voyage imaginaire pour une voyageuse du monde !

La tresse c’est l’histoire de 3 femmes aux caractères bien trempés qui ne se connaissent pas. Elles partagent quelque chose en commun : elles se battent, chacune à leur façon, pour la place de la femme dans la société en Italie, au Canada et en Inde. D’âges, de statuts sociaux et familiaux différents, elles se retrouvent sur leur féminisme, leur persévérance, leur volonté, leur foi.

Ce roman est rédigé comme les 3 mèches de cheveux dont nous avons besoin pour faire une tresse, qui s’entrelacent entre ces femmes jusqu’à comprendre la connexion entre leurs pans de vie.

Pourquoi je vous recommande de lire La tresse de Laetitia Colombani ?

Que vous soyez une femme (comme la majorité de nos lecteurs), ou un homme, jeune ou moins jeune, ce livre vous mettra face aux inégalités concernant la place de la femme dans le monde. Et, comme l’écrivait Maxime Le Forestier, « on choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille, on choisit pas non plus les trottoirs de Manille, de Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher ». Votre sort en tant que femme dépend donc grandement de l’endroit où vous vivez.

Quand, comme pour Ornella et moi, on est né en France, on a eu la chance de faire des études et d’avoir une carrière professionnelle avant de choisir la voie de l’entrepreneuriat (pour moi !), quand on n’a pas connu de racisme, pas vu de peur dans le regard des personnes que nous croisons, quand on a eu le choix de se marier ou pas, faire des enfants ou pas, avoir des rapports sexuels ou pas, on en oublie parfois que toutes les femmes du monde ne bénéficient pas des mêmes privilèges que nous.

Comme je l’écrivais précédemment, pour avoir visité ces trois pays décrits dans le romain de Laetitia Colombani, j’ai trouvé qu’elle arrivait à nous plonger très rapidement dans l’univers de Giulia, Smita et Sarah.

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Pour en savoir plus sur Laetitia Colombani, l’auteure de La tresse

Je vous partage une interview qu’elle a réalisé en 2020 et dans laquelle elle confirme que ses romans ont pour objectif de parler des discriminations à l’encontre des femmes dans le monde moderne, mais aussi d’émancipation. Elle y aborde son deuxième roman, Les victorieuses, que je n’ai pas encore lu !

N’hésitez pas à partager vos ressentis et vos suggestions de livres !

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