Notre premier voyage tous les 2, c’était il y a 8 ans. On avait pris la 206 chargée d’une tente, nos sacs de couchage, nos sacs à dos et notre petit réchaud, et on est parti vers la Corse et ses campings sauvages. C’était notre premier road trip. On a ensuite toujours voyagé avec nos sacs à dos. Ce qu’on aime, ce sont les road trips, les rencontres, l’authenticité, la nature, les randonnées en montagne. Puis l’envie d’avoir un bébé nous a pris, alors évidemment, on s’est dit qu’on n’allait pas arrêter ni de vivre ni de voyager. Pourtant bien des gens nous ont mis en garde « Fini les voyages ! ». Et puis finalement depuis bientôt 5 ans on est parents et on a continué nos voyages. Aujourd’hui on vit une aventure un peu folle, celle de voyager autour du monde pendant 7 mois avec nos 2 filles de 4 ans et 2 ans. La grande question que beaucoup se pose est donc de savoir si un tour du monde avec enfants est facile ? Et si l’on peut rester baroudeurs avec des enfants ?
Avant le grand départ…
Avant de partir pour notre tour du monde tous les 4 avec nos sacs à dos, on a pas mal voyagé, en faisant progressivement, toujours comme on le sentait, sans écouter les gens, en se faisant confiance et en faisant confiance à nos filles. (Comme pour n’importe quoi dans la vie quand on devient parents finalement). Au fur et à mesure de petits voyages, on s’est créé nos habitudes, nos rituels, on a appris quel rythme était le nôtre en voyage, ce sur quoi on ne pouvait pas faire d’impasse, on a appris ce qui est important pour chacun de nous pour que tout se passe bien ! Et en étant assez zen et nos filles aussi, on a vite vu qu’on pouvait se permettre de faire un peu ce qu’on voulait tant que les rythmes et les besoins de chacun étaient à peu près respectés. Si on sent qu’on tire un peu trop, on réadapte aussitôt, on ne reste pas bornés sur nos idées de ce qui était « prévu ». On organise nos journées au feeling, selon comment chacun se sent, restant au maximum flexibles.
Et puis évidemment il y a de petits ajustements à faire quand on voyage avec des enfants. On ne sort pas se faire des restos tard tous les soirs ni tester tous les bars du coin jusqu’à pas d’heure (même si ça arrive de temps en temps quand même 😉 ). On garde toujours un moment au calme l’après-midi, le temps que les petites fassent leurs siestes (et nous aussi 😉 ), ou alors on roule à ce moment-là, ou on part randonner et elles dorment en porte-bébé, on essaie d’alterner un peu tout ça. On ne se prévoit jamais un programme trop chargé (ce qui va bien avec notre philosophie de voyage aussi). On fait des petites pauses dans des aires de jeux par moment.
On part toujours en sacs à dos mais ils sont aujourd’hui plus gros et plus lourds qu’il y a 8 ans ! On planifie un peu plus nos hébergements pour ne pas se retrouver dans des plans galères ou dans des chambres insalubres ou trop chères, celles qui restent en dernière minute. Il y a donc bien des petits changements mais rien d’insurmontable si on a vraiment envie de partir voir un peu le monde en famille !
Et avec tout ça, on a pu garder des modes de voyage très diversifiés, et pas forcément « kids friendly » au premier abord ! Voilà donc un petit résumé de nos modes de voyage pendant ce tour du monde.
Tour du monde avec enfants : est-il possible de rester baroudeurs ?!
Commencer par un dépaysement progressif en Thaïlande : la joie des tuk-tuk et le confort des hôtels
Malgré le changement culturel total, il est facile de retrouver nos repères en Thaïlande. On s’était dit que c’était une façon de commencer le voyage en douceur pour tout le monde, de se mettre dans le bain. Pour commencer, on logeait donc dans des hôtels, où tout est plus facile et plus confort. On ne se serait pas vus débuter directement par notre seconde étape sans cette première phase là. Dans les hôtels, on a un lit double et un lit simple dans lequel on met les filles en « tête-bêche », souvent on leur met le matelas au sol pour éviter les chutes, surtout pour notre plus petite qui n’avait que 18 mois au départ.
On se déplaçait beaucoup en tuk-tuk mais on a également pris des taxis, des bateaux, des bus. Et concernant les repas, l’inconvénient des hôtels est qu’on ne peut pas se faire de cuisine. On a fait beaucoup de street food, les filles mangeaient pas mal de frites au départ puis elles se sont habituées à la nourriture thaïlandaise. On leur prenait un plat pour 2 et c’était très bien (on a fait ça pendant tout notre voyage). Quand on est à l’hôtel, on prend aussi souvent à emporter le soir pour être plus tranquilles, coucher les filles plus tôt et avoir une soirée tous les 2 plus longue qu’en rentrant après un resto.
Et concernant la gestion du décalage horaire on ne se met pas la pression, ça se fait toujours tout seul en 2-3 jours. Une fois dans le bain du voyage et bien reposés, on était prêts pour la suite !
En pratique : on a trouvé tous nos hébergements sur Booking en sélectionnant les moins chers avec la meilleure note, jamais moins de 8 😉
Faire un volontariat dans une école rurale du Cambodge
Nous avons ensuite pris la direction du Cambodge en immersion totale dans un petit village en pleine campagne pour y faire un volontariat dans une école. Ce n’est pas classique pour une famille mais on avait envie de le faire. On a contacté le responsable et il a été d’accord. On appréhendait un peu cette prise de risque mais on était excités aussi de vivre cette aventure. On ne savait pas du tout à quoi s’attendre. Tout ce qu’on savait c’est que le Cambodge est un pays très pauvre et donc que les conditions ne seraient pas simples. On a fait tous les vaccins nécessaires bien sûr.
On a énormément parlé à nos filles de ce que nous allions vivre d’un peu dingue et la grande avait hâte d’aller dans ce village dans lequel son papa et sa maman seraient maître et maîtresse dans une école ! On vivait chez la famille responsable de l’école, avec 8 autres volontaires, comme prévu dans des conditions précaires : pas d’eau chaude, pas toujours d’électricité, des installations très très sommaires, et 40 degrés dehors (sans clim évidemment).
Une vraie vie en communauté avec des gens qui venaient de partout, on s’entendaient tous tellement bien, c’était génial ! La vie dans le village s’est faite très naturellement, notre fille de 4 ans s’est très bien adaptée, elle s’est fait des copines dès le premier jour et était vraiment super bien, hyper épanouie et heureuse. Notre fille de 20 mois était forcément au départ très collée à moi, les dizaines d’enfants qui venaient toucher sa petite tête blonde l’ont un peu effrayée au début. Et puis elle a fini par les connaître et passer de bras en bras sans problème avec ceux qu’elles connaissaient le mieux.
Côté parents, on s’alternait pour que l’un s’occupe des petites pendant que l’autre donnait un cours. Pour les repas elles se sont bien adaptées, même si à la fin elles en avaient marre de manger du riz midi et soir. Pour notre petite, on avait pu acheter du lait en poudre en ville avant de rejoindre le village et il y avait une pompe d’eau potable dans l’école – ouf ! Les douches à l’eau froide étaient le plus dur pour elles alors elles ont fini par prendre des « bains » (froids aussi mais plus rigolos 😉 ) dans une bassine de la voisine (elle y lavait son nouveau-né), l’occasion de belles rencontres encore une fois. Et ce qu’elles ont adoré c’est laver notre linge dans des seaux pendant que je me faisais les bras avec la pompe pour y mettre de l’eau !
Bien sûr on a été contents de retrouver le confort après cette aventure mais surtout on était tellement heureux de ce qu’on avait vécu. 5 mois après notre fille nous en reparle encore, les 2 continuent de dire quelques mots en khmers et elles nous font encore le « check » que les enfants du village leur ont appris !
Et puis de notre côté, cette expérience nous a fait beaucoup réfléchir sur des tas de choses. Ce n’est pas le lieu de développer ici, mais en effet, la nature même de ces volontariats n’est pas « toute rose », les enjeux sous-jacents sont extrêmement complexes. Une incroyable aventure à vivre en famille, vraiment des souvenirs géniaux, plein d’émotions, on a adoré !
En pratique : Nous sommes passés par le site Workaway pour trouver ce volontariat.
La VanLife en Australie et en Nouvelle-Zélande
En Australie et en Nouvelle-Zélande on a vécu dans un van, quasiment un mois de Van dans chaque pays. Sur certains plans ce n’est pas de tout repos, surtout si, comme nous, on est assez bordéliques. Déplier les lits tous les soirs, ranger le Van pour repartir le lendemain, y faire un peu de cuisine, le tout avec 2 petites à occuper, dans un espace si petit… ce n’est pas la tranquillité assurée !
Les premiers jours en Australie on avait toutes les trois 40 de fièvre et il pleuvait ! Autant dire qu’après une nuit dans le Van on s’est vite réadaptés, on est partis se trouver un petit motel de montagne en attendant de récupérer un peu et d’aller chercher le soleil. Ca commençait mal 😉 Puis une fois que ça allait mieux, on a vraiment profité et c’était génial !
Le matin, on faisait des grasses matinées et on traînait tranquillement dehors avec notre petit-déjeuner au milieu des perroquets et des kangourous en Australie, au milieu des lacs et des montagnes en Nouvelle-Zélande. On faisait une petite visite ou balade en fin de matinée, un pique-nique, puis on prenait la route à l’heure de la sieste, les filles jouaient à l’arrière puis s’endormaient et nous on était tranquilles avec notre musique à l’avant. En fin de journée, pareil, on se posait quelque part, on allait marcher, découvrir les environs. Parfois en Nouvelle-Zélande, on partait aussi la journée entière pour faire des randonnées incroyables durant plusieurs heures dans des paysages tous plus fous les uns que les autres : Ben Lomond Summit, Roys Peak, Tongariro Alpine Crossing, pour citer les plus belles mais les plus longues aussi ! Entre 5 et 7h chacune.
Dans chacun de ces pays, on alternait entre les campings pour avoir des douches, et des nuits sur des aires gratuites, sauvages. La grande différence entre les 2 pays est qu’en Australie nous avons dû faire pas mal de campings, car les campground gratuits sont peu développés ou moins bien placés que les campings et on ne pouvait pas se rallonger la route à chaque fois. Par contre ils sont très bien équipés.
En Nouvelle-Zélande, par contre, tout est fait pour le road trip en Van donc c’est vraiment génial ! Il y a des spots gratuits et magnifiques vraiment partout. Tout est répertorié sur les applications Campermate et WikiCamp car on ne peut pas dormir n’importe où non plus. Les filles ont adoré cette expérience, dormir toutes les deux dans leurs petits sacs de couchage, faire leur petite vie à l’arrière pendant qu’on roulait, décorer le van avec leurs dessins. Elles se sont vraiment facilement adaptées.
De notre côté on a adoré cette expérience d’une liberté incroyable (surtout en Nouvelle-Zélande), la sensation d’une vraie aventure en famille. Et d’un autre coté on a été content de retrouver des plus grands espaces de vie, d’arrêter de mettre des tongs pour aller prendre des douches, de ne plus tout ranger chaque jour, de ne plus croiser les doigts pour que notre fille n’ait pas envie d’aller faire pipi en pleine nuit 😉
En pratique : nous sommes passés par l’agence DetourNZ pour louer nos 2 vans, des Britz Voyager. On recommande vraiment ce modèle pour 4 personnes, le must !
Vivre dans une pension chez l’habitant en Polynésie
Après ces aventures en Van ponctuées de nombreuses grosses randonnées, on a voulu se reposer un peu en Polynésie puisqu’on était « juste » à coté (5h de vol depuis Auckland) ! Nous avons été à Moorea et à Maupiti.
A Moorea nous avons logé chez l’habitant dans un bungalow indépendant avec plage et kayak à disposition, un rêve ! Ce qui a été compliqué les premiers jours, c’est l’adaptation de notre plus petite à la chaleur après la Nouvelle Zélande ! Une fois réhabituée ça a été super.
A Maupiti, nous étions dans une pension. Il n’y a aucun hôtel sur cette microscopique île paradisiaque, une dizaine de familles de l’île accueillent les voyageurs. On était 12 à vivre chez Sandra et sa famille, à partager le petit-déjeuner mais surtout le repas du soir tous ensemble ! On avait une chambre sommaire et une salle de bain tout aussi sommaire mais on était bien. Les repas étaient servis à 19h et étaient excellents et variés, parfaits pour nous comme pour les filles qui ont mangé de tout sans problème. Elles se sont toujours super bien intégrées parmi les voyageurs qui arrivaient et repartaient, c’était vraiment génial. On a passé une journée avec tous les voyageurs de la pension pour aller en bateau faire du snorkelling avec les raies mantas (les filles les voyaient depuis le bateau, on s’est alternés pour aller nager), puis faire une grosse fête jusqu’au soir avec tous les habitants de l’île, le four tahitien. Les filles se sont fait des copines et on a fini par continuer la fête chez une famille rencontrée ce jour-là. Bref l’expérience de la pension de famille c’était plus que réussi, on a adoré !
En pratique : nous avons dormi à Moorea au Fare Tokoau. A Maupiti nous étions à la pension Tereia. On recommande à fond les 2 !
Dormir en auberge de jeunesse en Patagonie
Nous sommes ensuite passés de l’autre côté du globe direction l’Argentine, où après quelques jours dans un airbnb à Buenos Aires, nous sommes descendus en Patagonie ! Après les 35 degrés de Tahiti, le zéro degré de El Chalten ! El Chalten, c’est un petit village où tout est fait pour les montagnards, des tas de randos incroyables partent du village directement, les restos et les bars sont géniaux. Et cette fois c’est une auberge de jeunesse qui nous a tentés.
On avait une petite chambre pour nous donc c’était super. L’ambiance auberge de jeunesse était bien présente avec des apéros tous les soirs entre backpackeurs-randonneurs. Les rencontres ont été super nombreuses, on est restés plus d’une semaine et on ne voulait plus partir, on y était trop bien et les filles aussi. On était encore une fois la seule famille alors que c’était super même pour les filles qui ont adoré l’ambiance aussi. C’est ici à El Chalten qu’on a fait notre plus belle randonnée mais aussi la plus longue, 10 heures de marche dont les dernières dans la neige, avec les filles dans le dos, pour faire le Fitz Roy !! Un souvenir extraordinaire.
Concernant nos déplacements en Patagonie, ils se sont tous faits en bus, pas de soucis pour y monter avec les petites. Et pour l’anecdote, nous avons fêté les 2 ans de notre fille ici à El Chalten, et bien sur toute l’auberge lui a chanté son anniversaire, génial 😉
En pratique : nous étions à l’auberge Rancho Grande qu’on recommande totalement !
Faire un road trip et dormir chez l’habitant en Argentine
Après la Patagonie, nous avons repris un avion pour le nord argentin : Salta. Nouvelle façon de voyager ici : une location de voiture avec des arrêts chaque nuit chez l’habitant, pour 10 jours de road trip. C’est la partie du voyage qui nous a le plus fatigué car changer d’endroits tous les jours ça veut dire faire et défaire les sacs tous les jours et également rouler tous les jours, en plus des balades qu’on faisait. Et comme on changeait d’endroits tous le temps, les filles n’avaient pas le temps de se créer leurs habitudes de jeux dans chaque logement donc elles nous sollicitaient plus que d’habitude, ce qui était aussi fatigant car nous on ne se posait jamais vraiment.
L’avantage, par contre, de cette façon de voyager était de découvrir chaque jour des lieux et habitations extraordinaires, d’avoir plus de confort quand même que dans un Van, de rencontrer des gens d’une gentillesse incroyable. Et les filles dormaient tous les après-midis pendant qu’on roulait, donc c’était parfait. Les chambres étaient toutes disposées de la même façon, un grand lit double et un lit superposé, on mettait le matelas du haut au sol. Nos repas ont essentiellement été constitués d’empanadas pendant le road trip.
10 jours de cette façon-là ce n’est pas grand-chose pour être fatigués mais replacés au cœur de notre voyage, après plus de 5 mois de vie nomade, ça nous a demandé plus d’énergie. On a ressenti à la fin le besoin de se poser vraiment. On a passé quelques jours à Iguazu où, après être arrivés dans une auberge de jeunesse miteuse, on est partis de façon imprévue dès le lendemain pour plusieurs nuits d’hôtel qui nous ont fait le plus grand bien !
En pratique : tous les hébergements chez l’habitant ont été trouvé sur booking entre 15 et 50€ la nuit avec le petit déjeuner inclus tout le temps !
Passer une semaine dans une cabane sur la plage sans électricité ni eau chaude à Hawaii
Après quelques jours d’escale à Los Angeles dans un hôtel, direction Hawaii et ses 4 îles, Oahu, Kauai, Maui et Big Island. Après 3 nuits à Oahu, on a passé une semaine entière sur l’île la plus petite et la plus sauvage d’Hawaii, Kauai ! On avait réservé une cabane sur la plage sans faire trop attention qu’il n’y avait ni eau chaude ni électricité. On est arrivé là à minuit après un petit vol depuis Oahu et on est totalement tombé sous le charme de cet endroit complètement magique… Même si l’installation en pleine nuit sans lumière était épique ;).
Il y avait dans notre cabane un lit double et un lit simple dans lequel on a mis les petites en « tête-bêche » avec les sacs à coté pour ne pas qu’elles tombent. L’océan était juste devant nous, nous berçant toute la nuit avec ses grosses vagues. On avait devant notre cabane une petite table, un transat et un emplacement pour faire du feu. On y faisait griller nos épis de maïs et nos chamallows pour notre repas le soir, c’était génial. Et il y avait une micro cabane en bois collée à la nôtre : notre « douche » (= un pommeau d’eau froide).
Les filles ont adoré cet endroit et nous aussi. C’était sauvage, apaisant, magique. Tous les matins la petite disait à la grande « entends la mer ! la mer ! », elles adoraient le son des vagues, elles adoraient aller chercher du bois pour le feu tous les soirs, aller randonner la journée dans des endroits d’une beauté exceptionnelle et se poser sur la plage déserte en rentrant. Souvenirs magiques, d’une sérénité incroyable.
Camper en pleine nature au Canada
Notre prochaine étape dans quelques jours sera notre dernier road trip, avec un nouveau challenge : dormir sous la tente dans les grands parcs canadiens ! Il nous manque encore la tente mais sinon on se sent prêts 😉
Pour finir… Le tour du monde avec enfants…
En fait, ce qu’on a vraiment adoré dans notre tour du monde c’est d’avoir alterné entre les différents modes de voyage que l’on voulait vivre. On a gardé une bonne dynamique tout au long de notre aventure grâce à ça, on a pu vivre des expériences très diverses et nous créer des tonnes de souvenirs vraiment incroyables.
En cette fin de tour du monde en famille je pense en fait que les voyages reflètent beaucoup qui on est mais aussi notre façon d’être parents.
Certains vont être anxieux et ne vont donc pas avoir de plaisir à voyager en mode sac-à-dos car souvent les choses ne sont pas très bien planifiées : on fait face à l’inconnu, à des imprévus, on doit parfois gérer des contre-temps dans des langues qui ne sont pas les nôtres, dans des lieux où on ne connaît rien ni personne.
Certains vont préférer les voyages organisés ou avec des club enfants pour se détendre au maximum sans contraintes. Certains vont préférer voyager avec les grands-parents, ou entre amis avec enfants. Certains préfèreront voyager en France. Certains vont aimer l’aventure hors des sentiers battus. Bref il y a de nombreuses façons de voyager et ce n’est pas le but ici de dire que telle façon est mieux qu’une autre, juste de partager notre expérience qui peut rassurer certains et peut-être faire un peu arrêter les réflexions comme « finis les voyages » quand on annonce une grossesse 😉
Voici l’expérience d’Elsa, qui s’est lancée avec sa famille Koalas dans un tour du monde avec enfants, ses filles ayant 4 ans et 18 mois. Un tour du monde exceptionnel de plus de 7 mois. Vous pouvez aussi retrouver la jolie famille sur les réseaux sociaux et leur compte Instagram. Toutes les photos de cet article appartiennent à Elsa.
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2 Commentaire
DE ROSA
16 septembre 2019 at 21 h 45 minBonjour,
Votre TDM m’a redonné la confiance que j’avais un peu perdue ces derniers temps. En voyant vos aventures, j’ai recommencé à voyager. Et je me sens trop bien ! Merciiii