Un restaurant pour une belle occasion
Vous cherchez un cadre raffiné et qui sort de l’ordinaire ? L’envie vous dit de manger des mets fins avec de belles associations ? J’ai déniché la perle rare ! Les beaux endroits ne manquent pas à Paris, mais celui-ci est chargé d’Histoire et n’a rien à envier aux autres ! A deux pas de la plus belle avenue du monde, dans un hôtel de renom, le restaurant L’Oiseau Blanc, qui porte merveilleusement bien son nom, vous accueillera dans un décor atypique et une vue imprenable sur la grande dame !
Pour la petite histoire, l’Oiseau Blanc était un avion biplan qui a disparu le 8 mai 1927 avec ses deux pilotes français. Sa disparition est considérée comme l’un des plus grands mystères de l’aviation. C’est donc en hommage à ces deux pilotes de renom que le concept du restaurant est né. Il est situé au 6ème étage du très célèbre hôtel The Peninsula et vous plonge dans une ambiance de charme des années 30, à la décoration élégante et vintage.
Décoration et service : tout y est
Au bout du long couloir, un bar au comptoir métallique, de larges fauteuils en cuir vintage, des fresques et des morceaux d’avion trônent, vestiges d’une autre époque. Vous serez littéralement embarqués dans le monde de l’aviation ! Le restaurant l’Oiseau Blanc vous attend à l’opposé, disposé en demi-sphère sous de grandes baies vitrées, tel un « cockpit », il vous offre une vue magnifique des toits de Paris et notre belle Tour Eiffel, emblème d’un Paris « So Chic ».
La verrière s’ouvre en été et le restaurant dispose également d’une grande terrasse aménagée.
Ce que j’aime dans les restaurants bistronomiques / gastronomiques, outre le fait de me ravir les papilles & de me délecter devant des mets savoureux, c’est le sens du détail et du service que l’on y trouve.
La table était d’un raffinement suprême, la nappe d’un blanc immaculé avec en surpiqûre des nuages blancs. Les assiettes sobres mais élégantes représentant le ciel avec un biplan discret et plaisant apposé sur le devant. De quoi vous faire voyager le temps d’un repas.
Une hôtesse vous accueille et vous débarrasse, le maître d’hôtel s’occupe de vous placer. Un service agréable avec des hôtes prévenants et souriants. A l’Oiseau Blanc on prend son temps, et même le midi le service n’est pas pressant, c’est appréciable.
Valse de saveurs
Pour commencer, étant fan du cru, mon choix s’est porté sur la daurade royale assaisonnée comme un ceviche ! Le visuel était très joli, très coloré mais surtout très bon, très frais !
Le velouté de bisque de crustacés à l’estragon (que j’ai eu la chance de goûter dans l’assiette de mon convive) se prête merveilleusement bien aux températures du moment (hein pas vrai ? Il fait vraiment un froid de canard ces derniers temps !). Je ne peux que vous encourager à le tester, il était vraiment délicieux, onctueux à souhait.
Mon Coup de cœur en ce début de repas, le PAIN ! Oui, vous avez bien lu, le pain c’est la base ! C’est notre référence ! Le péché mignon des Français, pas vrai ?! En tout cas vous savez tout maintenant, c’est le mien ! Le pain était incroyablement croustillant, moelleux et tiède.
Pour l’anecdote : légèrement teinté à la betterave en ce mois d’octobre, un joli clin d’œil du chef en hommage à octobre rose. En effet Le Peninsula œuvre contre le cancer du sein, ce qui m’a beaucoup touchée ! (le beurre demi-sel faisait était également de la partie et trônait sur la table avec le nom de l’hôtel joliment écrit).
Pour continuer sur ma lancée, j’ai opté pour un plat gourmand, le midi on se fait plaisir ! J’ai choisi la pintade du Béarn aux baies de Goji sur fond de crème de maïs. Vous connaissez ces petites baies, très réputées en Asie pour leurs bienfaits. Il est d’ailleurs recommandé d’en manger une petite poignée par jour, ce que je fais depuis 1 an maintenant !
Les cuisses mijotées avec des cèpes venaient garnir une belle raviole. Plat gourmand, simple et efficace. Sachez qu’il y a du choix sur la carte, environ 7 plats entre terre et mer ! Idem pour les entrées et desserts.
Pour terminer ce repas de fête, souvent il est question de fêter un heureux événement dans un cadre approprié que l’on associera à un beau souvenir. Je n’ai donc pas fait les choses à moitié comme à mon habitude 😉 : l‘assiette de fromages affinés suivie du dessert emblématique de la maison !
L’assiette de fromages m’a un petit peu déçue, j’avoue et c’est souvent le cas quand on s’attend à quelque chose. En effet je suis restée sur ma faim, les fromages n’étant pas énoncés et imposés. Je m’attendais à ce que l’on agite sous mes yeux un énorme plateau de fromages et à pouvoir choisir à ma guise. Globalement les fromages étaient très bons mais certains moins à mon gout.
On reste dans le sublime, dans le spectaculaire avec ce dessert signature du brillant chef Sidney Redel, dont je ne vous ai encore dit mot. Ce jeune trentenaire, bras droit du chef triplement étoilé Pierre Gagnaire (notamment dans son prestigieux restaurant de Courchevel) a depuis 2014 rejoint les célèbres cuisine de l’Oiseau Blanc pour mettre en œuvre toutes les techniques acquises dans les grandes maisons qui l’ont formé au cours des 15 dernières années. Mais revenons à nos moutons 😉
Le dessert signature, époustouflante création, n’est autre qu’une hélice d’avion subtilement réalisée. Une fine coque en chocolat floqué surmontée de deux petites hélices « croquantes », enfermant un crémeux au chocolat aux croustillants cocos caramélisés et posé sur une crème glacée mangue-passion. L’envol vous fera sans aucun doute décoller au septième ciel ! Un repas gustativement et visuellement très attrayant dont je garderai un beau souvenir.
Les plus
- Le cadre de charme des années 30
- Le service et la qualité des produits, la promesse est tenue
- Le menu d’affaire se prête à des budgets plus restreints (entrée-plat 57€ ; entrée-plat-dessert 69€)
- La terrasse en été
Les moins
- Le choix est plus restreint dans le menu d’affaire : 2 choix à chaque étape
- Le prix du vin peut surprendre mais cela reste en adéquation avec les mets de qualité
Adresse : 6ème étage de l’hôtel The Peninsula Paris, 19 avenue Kléber, 75116 Paris / Tél : 01 58 12 67 30
Station Kléber (6)
Horaires : ouvert du lundi au dimanche à l’heure du déjeuner (de 12h00 à 14h30) et du dîner (de 18h00 à 1h00 du matin) ; le bar / terrasse ouvre de 18h00 à 1h00 du matin
Site Internet de l’Oiseau Blanc
2 Commentaire
Caroline
20 novembre 2016 at 21 h 01 minBonsoir Laurianne,
Oui, il y a bien une reproduction de l’oiseau blanc prêt à s’evoler 😉 suspendu au-dessus de la cour intérieure, on peut l’observer en contrebas d’une des salles de conférence dont le toit n’est autre qu’une belle verriere. On le voit également du restaurant mais cette fois-ci du dessus.
Au plaisir,
Caroline.
Lauriane
19 novembre 2016 at 23 h 01 minJ’avais vu un reportage sur ce restaurant, vous n’avez pas vu le vrai avion qu’ils ont installé ? Il me semblait qu’il y en avait un au dessus d’une cours, ou quelques chose comme ça 🙂